Opportunités d'Achats

 

 Ce rare Crucifix présente un Christ vivant mis en gloire par un double soleil rayonnant. Marie-Madeleine en prières accompagne le Christ dans cet instant.

Il est audacieux d'affirmer avec certitude l'ancienneté de ce Crucifix car au début du XIXe siècle de nombreux modèles du XVIIIe siècle voire du XVIIe siècle ont été reproduits par surmoulage. Non pour tromper les Acheteurs mais pour répondre dans des délais très courts à des commandes massives reçues suite au Concordat de 1801.

Néanmoins le nombre de pièces qui compose ce Crucifix et la complexité de leur réalisation sont des arguments qui militent pour une ancienneté avérée. 

Aussi, depuis 19 ans que je conserve ce Crucifix je n'en ai jamais vu un autre identique. Sa rareté, peut-être est-il unique, est un autre argument pour envisager sa réalisation au XVIIIe siècle voire au XVIIe siècle car le double rayonnement solaire qui met en gloire le Christ est peut-être en lien avec Louis XIV dit le Roi Soleil. 

La hauteur du Crucifix est de 50 cm  hors-tout

Il se présente en parfait état avec 3 manques visibles : le Titulus, une terminaison de la Croix et un clou aux pieds.

NB Je possède une petite collection de Titulus en bronze alors si vous le souhaitez je peux vous fournir un Titulus pour ce Crucifix. Idem pour le clou manquant.

 Cette sculpture du Christ est en bois. Elle a probablement constitué l'élément central d'une scène de la Déploration du Christ où traditionnellement le Christ est entouré de sept de ses Proches : Jean,  Joseph d'Aramithie, Nicomède, sa Mère Marie, Marie-Madeleine, Marie Cléophas et Marie Salomé.

C’est une sculpture d’époque XVIIe siècle plutôt rare sur le Marché de l'Art. En 30 ans de Collection j'ai rencontré ce genre de sculpture moins de 5 fois.

C’est un travail qu'on peut situer dans l’entourage de Jérôme Duquesnoy (1602-1654) ou tout du moins inspiré de son oeuvre. Afin que vous vous fassiez votre propre idée je l'ai rapprochée d’une déploration qui est attribuée à Jérôme Duquesnoy datant vers 1650. La photo originale peut-être téléchargée en grand format sur le site de wikipedia)

Une forte tension se dégage de toutes les parties de la sculpture afin de rendre avec réalisme les souffrances que le Christ a enduré sur la Croix. Le Corps gisant n’est pas apaisé, il subit encore d’intenses contractions musculaires en particulier dans ses membres supérieurs. La tête du Christ est rejetée en arrière en appui sur l’épaule gauche.

C'est une sculpture qui a subi des dommages. 

Plusieurs doigts manquent au pied droit et à la main gauche.

La main droite est intacte. Elle révèle un travail de sculpture remarquable par son réalisme anatomique. Elle est la signature d’un Sculpteur qui maîtrise parfaitement son art.
Une restauration de la jambe droite du Christ a été opérée dans sa partie inférieure. Elle est restée inachevée et les bras ont été recollés.

Le Christ mesure tête-pieds 37 cm et son support de présentation 54cm X 20 cm hors-tout 

 

 Poser le regard sur un Christ en ivoire sculpté par Giovanni Antonio Gualterio c’est se transporter à Rome à la Cour Pontificale dans les années 1600 et à Florence au coeur de la Maison des Médicis.

Giovanni Antonio Gualterio est natif de Gaeta une commune située en province Latina rattachée de son temps aux Etats Pontificaux. Ce sculpteur sur ivoire a acquis sa notoriété au sein même de la Cour Papale. Il a sculpté des Crucifix pour le Cardinal Ferdinando de Médicis (1549-1609) grand-duc de Toscane et membre influent de la Maison des Médicis.

Quand on sait l’étroitesse des liens entre Michel-Ange et la Maison des Médicis on n’est pas surpris d’observer que l’iconographie de ce Christ en ivoire de type vivo attribué à Giovanni Antonio Gualterio est proche de l’iconographie du Christ que Michel-Ange a dessiné en 1541 pour Vittoria Colonna (1492-1547).
 
.Dimensions du Christ : Hauteur Tête-Pieds 22 cm, Largeur 20 cm
.Etat de conservation : Comme malheureusement de nombreux Christs en Ivoire anciens plusieurs doigts de ce Christ ont été restaurés  ou sont manquants. L'essentiel est préservé.

L’absence de signature empêche de désigner Giovanni Antonio Gualterio comme l’auteur certain de ce Christ en ivoire mais quand on le rapproche du Christ en Ivoire vendu le 14 juin 2017 par la Maison de Ventes Cambi à Gènes  signé JAG (Johannes Antonio Gualterio) et daté 1615 les doutes s’évanouissent.

NB Ce Christ en Ivoire est accompagné d'un Certificat Intra Communautaire délivré par la DREAL d'Orléans. Il garantit la totale légalité de sa vente.

 Ce Christ est sculpté dans du chêne.
C'est un Christ très ancien sculpté au plus tard dans les années 1600.
Comme l'imposaient les règles d'art qui prévalaient à la Haute Epoque le noeud du perizonium n'est pas rapporté, il est sculpté dans la même pièce de bois que le Corpus.
Le Christ a rendu son dernier souffle. Il y a peu de temps car Il n'a pas encore reçu le coup de lance sur son côté droit
Il porte une Couronne d'épines torsadée sculptée à même la tête.

Hors-tout il mesure 35 cm.
Etat de conservation : Quelques usures sont visibles au niveau des extrémités des membres ainsi que des manques à la couronne d’épines
 

 Le XIXe siècle a glorifié un Christ attribué à François GIRARDON. Ce Christ est celui que Mgr Pierre HUBERT (1744-1810) donna à la Cathédrale de Soissons en 1801. C'est un Christ qui figure dans plusieurs ouvrages d'art chrétien comme Pages d’Art chrétien d’Abel Fabre (1872-1929).

Aucune archive ne permet de confirmer que c’est le ciseau de François GIRARDON (1628-1715) qui a sculpté le Christ en bois monoxyle de la Cathédrale de Soissons. Je vous invite à découvrir l'excellent dossier mis en ligne sur le site Inventaire des Hauts de France.
 
S’il n’est pas établi que le Christ de la Cathédrale de Soissons soit de la main de François GIRARDON il est exact que ce type iconographique existait dès la fin du XVIIe siècle à l’époque de François GIRARDON. Ce type iconographique a été produit jusque dans les années 1750 puis redécouvert au début du XIXe siècle grâce au don de Mgr Pierre HUBERT.

Le Christ que je vous propose est un Christ en bronze produit au XVIIIe siècle qui, fait rare, a conservé sa Croix d'origine ainsi que son anneau de suspension.

 
La Croix est haute de 77 cm tandis que le Christ mesure 40 cm hors-tout.

Le Corpus est une fonte pleine de 2.2 Kilos produite dans les règles de l’art qui prévalaient dans les ateliers au XVIIIe siècle. Après ébarbage le Corpus a été limé, ciselé (chevelure, visage, barbe et ongles) et poli. Il a ensuite été recouvert d’un vernis de protection afin d'empêcher l’altération du bronze au fil des ans.

Ce Crucifix n'a subi aucune transformation, c'est une oeuvre authentique du XVIIIe siècle.

 L'iconographie de ce Christ en bois est typique de l'époque Régence instaurée après le décès de XIV. 

Sous le règne de Louis XIV les sculpteurs se sont grandement inspirés des gravures des tableaux de Rubens ou de Van Dyck.

Le Christ est vivant. Le corps est étiré, les muscles sont tendus, le visage est crispé.

Le Christ est sculpté dans un bois fruitier.

Il mesure 46 cm avec son suppedaneum.

Le Christ est en bon état hormis les premières phalanges des mains qui ont été endommagées lors de dépoussiérages intempestifs.

Les pieds sont indemnes, protégés par le suppedaneum sculpté dans la même pièce de bois que le corps du Christ.

 L'iconographie de ce Christ en Croix témoigne de la liberté d’expression dont les Artistes français disposaient au XVIIe siècle.
 
Le Christ est vivant. Il ne porte pas la Couronne d’épines, Il n'exprime pas sa souffrance, son corps est svelte et musclé. 

Il tourne son regard vif vers les Hommes et non vers le Ciel.

Ce Corpus est de belle dimension: 56 cm hors-tout. Sa polychromie est bien préservée malheureusement la main droite a été endommagée.

Nota 

La Croix ne vient pas avec le Christ. Il s'agit d'une Croix de Procession du XIXe siècle haute de 2m. L'acquérir est possible, il faudra venir la chercher.